Au soir du 1er tour des législatives, la menace de l’arrivée au pouvoir du RN a réactivé le « front républicain ». Le Nouveau Front populaire (NFP) a ainsi renoncé à présenter 129 de ses candidat•e•s sur les 415 qualifié•es pour le 2nd tour, parvenant tout de même à l’emporter en nombre de sièges de députés.
Emmanuel Macron a refusé de nommer à Matignon la candidate du NFP, Lucie Castets, préférant le très droitier Michel Barnier, avec le soutien tacite de Marine Le Pen. La stratégie du barrage contre l’extrême-droite a fait élire des députés, comme Elisabeth Borne ou Gérald Darmanin, qui ont ensuite approuvé la nomination d’un Premier ministre sous pression du RN.
Quel bilan tire le NFP de cette séquence ? Où commence et s’arrête le front républicain ? Pourquoi les « figures de la société civile » sont-elles (presque) toujours des cadres supérieurs, comme Lucie Castets ? Est-ce crédible de promettre une rupture quand on s’allie avec le PS ? N’est-on pas condamné à décevoir quand on fait des élections le moteur du changement ? Comment penser la transformation sociale ?
Le Poing ne prendra pas de gants pour poser ces questions à Alenka Doulain (élue locale “Montpellier Union Populaire Écologique et Sociale”) et Julia Mignacca (porte-parole d’Europe-Ecologie-les-Verts), en présence de Matthieu Gallandier (militant communiste libertaire, co-auteur du livre « Temps obscurs, nationalisme et extrême droite en France et en Europe »).
Quartier Généreux
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