Alors que l’actualité du Proche-Orient se fait toujours plus meurtrière, une information a fait peu de bruit : le PKK, parti des travailleurs kurdes en guerilla contre l’État turc depuis 40 ans, a fait le pari de la paix en déposant les armes. Sans pour autant de renoncer à la lutte politique, ses partisans revendiquent à la fois le respect des droits du peuple kurde, et la mise en œuvre du confédéralisme démocratique, système autogestionnaire, féministe et écologique. Dans notre numéro de septembre, nous avons voulu donner de la place à des voix kurdes, syriennes, turques, de personnes vivant ici ou là-bas. Semences locales au Rojava, pratique du confédéralisme démocratique à Marseille, rencontres avec des Syriens réfugiés en France, portrait d’une jeune chanteuse kurde emprisonnée en Turquie…