Presse Généraliste

Vous ne trouverez dans ces pages que les journaux présents dans nos archives. Cette liste n’est pas exhaustive quant aux titres de presse ayant existé au cours des périodes citées. Aidez-nous à la compléter, envoyez nous des journaux !

La Gazette Déconfinée (2020) – Ariège (09)

L’idée est de partager nos vécus, nos coups de flippe, nos tournages en rond, des textes qui nous ont parlé et tant que possible de faire tourner des infos dans un moment où les échanges de visu vont se raréfier et coûter de plus en plus cher. La gazette des confinées est composée d’un panel de point de vue nécessairement contradictoire, comme ce qui se passe dans nos têtes.
A l’heure qu’il est, on est comme tout le monde, on hésite, on tâtonne, alors tout ce qui vous passe par la tête c’est bienvenu.

Nantes Révoltée (2018 – 2020) – Nantes (44)

Aux manettes de « Nantes révoltée », un collectif éponyme « révolutionnaire, anticapitaliste et autonome », lancé en 2012, dans la foulée de l’élection de François Hollande. Leur objectif assumé, « faire bouger les lignes » et « contribuer à l’installation d’un climat de défiance à l’égard du pouvoir ». Au fil des pages, on découvre un tuto pour transformer un extincteur en bombe de peinture (sans doute pour repeindre les bleus en rouge), des récits de manif au cœur du cortège de tête, une mosaïque de graffs politiques… « On veut être accessible au plus grand nombre, proposer un autre style que la prose militante classique », expliquent, sous couvert d’anonymat, les militants à l’origine du fanzine. (source : Mathieu Molard, Street Press).

Nantes Révoltée est devenue Contre Attaque en 2022.

Moins Une ( 2017-2018) – Blagnac (31)

Deux numéros publiés pour ce journal ” engageant” et “prescrit sans ordonnances”. L’édito du n°1 explique que c’était tentant. Tentant de faire un canard avec des mecs et des nanas qui se cognent le boulot, les usines, les PME, les open-spaces à mobiliser. Tentant, avec eux, de ne pas observer le monde avec le regard en surplomb d’un collectionneur de papillons, mais d’y rentrer avec la question “que faire ?” Ça allait pas de soi. On s’est presque cassé la gueule. Et puis on s’est remis au boulot.

Lutopik (2013-2018) – Fontaine-lès-Clerval (25)

À l’origine de ce projet, un couple, Guillaume et Sonia, journalistes voyageurs qui souhaitaient « renouer avec le travail de reportage et d’enquête de terrain », comme nous l’expliquait Guillaume en octobre 2018. Pour ce faire, les deux compères, « après avoir fréquenté quelques rédactions en étaient venus à ne plus trop aimer ce métier » comme il est précisé dans l’édito du n°4 de l’été 2014, souhaitent devenir des nomades de l’information et ne pas se contenter d’interview par téléphone. L’approche in situ et de visu est primordiale à leurs yeux. Pour témoigner en ayant participé. En ayant partagé et échangé avec les personnes à l’origine de la mise en œuvre de projets alternatifs.

Le Plan B (? – 2010) – Paris (75)

Journal d’enquêtes sociales et de reportages, Le plan B informe sur ce que les médias occultent. Le travail : ceux qui en cherchent, ceux qui en pâtissent, ceux qui en profitent. La vie ordinaire : les péripéties quotidiennes d’un habitant d’une cité, la fermeture d’un camping, une nuit dans une hutte de chasseurs, les bombances des riches dans la baie de Monte-Carlo. Mais aussi l’État policier qui s’étire, l’État social que des gouvernements successifs rabotent sous les hourras des patrons (qui plastronnent). La résignation, la colère, l’histoire, les luttes. Car Le Plan B rappelle que ce qui est…n’a pas toujours été. Et que des sans-culottes suspendent parfois aux réverbères les hérons empanachés.

Article 11 – Paris – (2010 – 2015)

Dans la constellation de la presse alternative française, Article 11 se situait tout à gauche, du côté des utopistes. Un nom inspiré de l’article de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen sur la liberté d’expression. Et un discours engagé, une écriture ciselée : un programme qui séduit rapidement un lectorat pas si confidentiel. Article 11 fonctionne au collectif. Une vingtaine de personnes gravitent autour du journal, dont 5 à 7 plus investies, qui forment le comité de rédaction. Mais pas de rédac’ chef ni de directeur de la publication : « quand on était en désaccord, c’était tranché à la majorité », explique Joseph. (source : https://www.streetpress.com/sujet/1429632120-article-11-magazine)

Bulletin de Contre-Info en Cévennes (2007 – 2012)

Il est urgent d’échanger des informations et d’être présents là où le besoin s’en fait ressentir. Les luttes des uns et des autres doivent impérativement s’organiser pour que le lien, la solidarité, la résistance du plus grand nombre et tout ce qui peut faire le ciment d’une
révolte restent vivants ! Nous proposons donc de créer ici un outil d’information sur toutes les galères grandissantes (logement, boulot, répression…), sur les différentes formes de résistance d’ici et d’ailleurs, et sur les idées des uns et des autres pour ne pas subir un monde où l’insertion dans un système qui produit du décervelage, de la résignation, de la misère et de la mort nous est présenté comme la seule voie possible.