| Mise en bouche : «Les crues qui, à l’automne, ont submergé les habitants de Crécy-la-Chapelle et de Saint-Rémy-lès-Chevreuse ont débordé l’attendu. Elles étaient pourtant prévisibles. Un trop-plein qui nous noie : c’est aussi l’image que peut laisser la rentrée littéraire, sa surproduction de titres, inondant les tables de nouveautés étonnamment uniformes, débordant la capacité à lire, sans que cette masse irrigue clairement des conversations nouvelles, des façons d’être au monde qui donnent joie… Face à cet océan, c’est un fragile radeau que nous tentons de confectionner avec ce dossier. De quels maux sont frappés le livre, la librairie, la lecture publique (p.6-7 et 13) ? Où est passée la pâte à papier francilienne (p.8-9) ? Un contre-monde est-il en gestation (p.10-11) ? Pourquoi critiquer la vente informatisée du livre de seconde main (p.12) ? Comment un bouquiniste remplit-il son fonds (p.14) ? En quoi la sur-publication éditoriale doit nous inviter à ralentir (p.15) ? Allez, on y va : n’oubliez pas vos pagaies.» — Également dans le numéro : Les soutiens parisiens à la résistance ukrainienne, récit de la flexibilisation des alternants, BD sur quinze ans de lutte pour les terres de Gonesse, portrait d’une afrotographe, découverte d’un lieu-OVNI dans le paysage de l’aide sociale, un nouveau Mais qu’est-ce que c’est encore que cette merde ? Et le Bonnes nouvelles du Chiffon… |
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