« Transition, c’est tout doux, ça glisse, ça ne remue pas trop… Ça sonne comme une croisière. Et si vous ajoutez écologique à la suite, alors, là, ça devient carrément magique ! Seulement, qu’y a-t-il concrètement derrière ces deux mots-clés, qui ressemblent au vieil oxymore développement durable ? Depuis bientôt vingt ans que l’Île-de-France a entamé sa « transition », la région-capitale est-elle vraiment devenue plus économe en ressources, et moins généreuse en déjections nocives (CO2 inclus) ? Le discours sur la « transition écologique » n’est-il pas, au contraire, une énième ruse de communication ? Un « puissant dispositif de désinhibition » (Jean-Baptiste Fressoz) camouflant et permettant la même course folle à l’accumulation de valeur ? »