Un pavillon ? Laisse béton !
Continuer de construire des immeubles, des maisons, des quartiers entiers sur de la terre naturelle et agricole n’est pas tenable : c’est l’une des principales causes de l’effondrement de la biodiversité. En Loire-Atlantique, département qui gagne chaque année près de 17 000 habitant·es, si le rythme actuel de consommation des terres perdure, il faudra encore artificialiser l’équivalent des superficies cumulées de la Brière, de la forêt du Gâvre et du lac de Grand-Lieu, d’ici à 20501. C’est beaucoup. OK. Changeons tout ? On nous annonce l’arrivée de la réglementation « zéro artificialisation nette » des sols, et avec elle la fin du fameux rêve pavillonnaire… Mais, entre les lignes des discours, une nouvelle-éternelle course à l’échalote se profile : celle aux derniers terrains, aux ultimes coins de verdure, aux dernières bonnes affaires.
Et si on ne courait plus ? À quoi pourrions-nous rêver alors ? Par quoi remplacer cette façon de faire « chez-soi » ? Remettre en commun le foncier, partager l’habitat, séparer la propriété du sol de celle des murs, construire plus léger… sont quelques-unes des pistes testées et approuvées par celles et ceux qui ont d’ores et déjà abandonné volontiers la course à l’échalote. Et préfigurent un futur tout à fait désirable de l’habitat ? À vous de lire.
1. Estimation du Conseil départemental de Loire-Atlantique en 2020.