Sous le temps pluvieux, dans un bunker sans fenêtre ou dans un canapé, la dure et lourde tache d’encoder des fanzines m’a été donnée.

En un petit mois, après avoir appris les subtilités de la manipulation de l’encodage, je me retrouve à avoir encodé 100 fanzines. Je me suis mis au défi d’essayer de les lire (ou au moins les parcourir) avant de les encoder ; et niko m’a mis au défi d’écrire un texte en les nommant exhaustivement.

J’en ai déjà oublié la majorité des titres et je retrousse mes manches et retourne à mes feuilles de route pour essayer de m’y retrouver.

de tout horizons, de toutes natures et de tous auteurs, j’encode

Encoder des fanzines, c’est un peu (essayer de) faire une archive de publications souvent sporadiques, qui s’évanouissent, qui se cachent dans les coins et les interstices. Rien que retrouver l’année de création, de publication, l’auteur·e, peut être une longue tache. Mais, assez vite, les gestes deviennent automatiques, et il faut faire une pause pour redevenir vigilant sinon je me trompe à chaque manipulation.

En tout, j’ai croisé, encodé, si j’en crois mes fiches :

66 auteur·ices – 100 fanzines

En 100 fanzines, j’ai eu à boire et à manger ; des récents, des anciens, des étonnants, des photocopiés, des sérigraphiés, des illisibles, des abimés, des tristes, des absurdes,..

Je crois qu’on oublie jamais son premier, et la première collection que j’ai encodé, c’était les Koven (collectif, 2020): du premier au dernier. Le collectif à d’abord mené Koven sur un an, en sortant un à l’occasion de chaque sabbat, 8 en tout. Avec chaque numéro sur le thème de ce sabbat, avec de l’écrit, de la poésie, des illustrations, des recettes, des histoires,.. A chaque fois, de nouvelle·aux auteur·ices, des noms qui changent et d’autres qui restent, puis des qui reviennent.

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