Un chasseur privé de son permis de chasser. Un habitant trop militant harcelé par la gendarmerie – mais relaxé par le tribunal. Un défenseur de l’environnement poursuivi par la procureure – mais lui aussi relaxé. Un pâtissier embêté par les gendarmes pour un gâteau irrévérencieux. Une association poursuivie par un propriétaire forestier qui s’estime diffamé par une vidéo dans laquelle il n’est ni cité, ni nommé. Une association privée de son agrément. Et jusqu’à notre directeur de publication que la préfète de la Creuse dénonce comme « appelant à la lutte armée » ! Les procédures bâillon, les pressions ou les propos sans fondements se multiplient, visant à entraver la participation politique et le militantisme.

Face à ce genre d’actions nous sommes convaincus à IPNS qu’il ne faut surtout pas ne rien dire. Au contraire, il faut dénoncer ce genre d’agissements ! À partir de six exemples nous dénonçons dans ce numéro ces « préfectures qui nous veulent du bien », ces « inquiétantes préfectures [qui] nous suspectent ».

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Également au sommaire de ce numéro :

Agriculture : comment mieux se faire rencontrer paysans et habitants ?

Paroles de paysans : le témoignage de deux jeunes qui s’installent

Loup : comment la politique des tirs s’avère inefficace

Eau : quelle législation pour les cours d’eau ?

Hommage au sociologue Raphaël Larrère qui a ausculté le plateau de Millevaches dans les années 1970

Train : la mort annoncée de la ligne Busseau-sur-Creuse – Felletin 

Monument aux morts de Gentioux : le livre du centenaire arrive

Il y a 50 ans : lorsque l’auberge de Saint-Martin-Château était reprise

Et nos chroniques habituelles : Chronique d’exils, Pour continuer tapez 1, Chronique des peuples et le Blaireau de bibliothèque