Au début de l’année, StreetPress révélait qu’Astoria Sécurité, entreprise d’Axel Loustau, militant néofasciste et ami de Marine Le Pen, bénéficie de juteux contrats avec la RATP et la Cité des Sciences, encaissant plus de 25 millions d’euros d’argent public. L’ancien cadre du GUD avait tout fait pour masquer qu’il était le « bénéficiaire effectif final » de l’entreprise. D’abord par un montage financier complexe, détricoté par les journalistes de StreetPress. Puis en sortant de son chapeau à 48 heures de la publication un document montrant qu’il avait cédé l’ensemble de ses parts à un certain Nicolas Chazot, qui n’est autre que son cousin.
 Axel Loustau n’apprécie pas StreetPress. En juillet dernier, il m’envoyait ce petit message sympathique :
La semaine dernière nous avons appris qu’Astoria Sécurité a porté plainte contre StreetPress. Nous maintenons bien sûr, l’ensemble de nos révélations et nous irons défendre notre travail devant la justice. Mais même si cette dernière nous donne raison, nous perdrons de l’argent. Nos frais d’avocat ne sont jamais remboursés et les heures passées à préparer chaque procès sont elles aussi perdues. 
 D’autant que cette affaire n’est pas la seule. Aujourd’hui, nous devons faire face à six procès différents et deux mises en demeure (qui pourraient elles aussi aboutir à des procès). L’an dernier, c’est plus de 14.000 euros que nous avons consacré à lutter contre ces procédures baillons. 

Nous ne céderons pas, mais nous avons besoin de votre soutien pour pouvoir continuer.   

Mathieu MolardCo-rédacteur en chef de StreetPress >> Je soutiens StreetPress tant qu’il en est encore temps <<