Le sujet du rapport des femmes à l’enfance, ou à la petite enfance, je le connais bien, puisque j’ai moi-même élevé ma fille toute seule, avec toutes les joies et les difficultés que ça comporte. Pour cette couverture, j’ai donc tout de suite imaginé un dessin ambivalent : qu’une même femme puisse être une mère douce et épanouie, mais aussi complètement dépassée, hurlant au secours. Visuellement, pour moi, c’était donc un mélange entre une Madone de Raphaël entourée de ses angelots, la douceur même ; et Le Cri de Munch, l’angoisse incarnée. À ma façon, disons… »