Ce monde va mal. Ce monde ne tient plus debout. Il craque de toutes parts comme un vaisseau ivre. Dans le fond des soutes, certains écopes encore avec l’ardeur des innocents mais sur le pont, c’est le grand carnaval des éperdus. On s’agite, on se querelle, on se bouscule, on sent monter en soi une colère sourde et puissante, on s’étreint, parfois, avec cet abandon magnifique qui nous submerge quand l’horizon s’enflamme. Tout là-haut, la vigie tourne en boucle sur elle-même, saoule de trop de pouvoir, incapable de trouver un cap dans cet enfer devenu moderne. Travailler plus, pour produire plus, pour gagner plus, pour consommer plus… mais, à la fin, pourquoi faire ? Est-ce le sens de la vie ? Est-ce cela notre avenir ?

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Changer nos manières de vivre ne réparera pas la Terre du jour au lendemain mais lutter contre ce qui la détruit, agir pour sauver la beauté qui nous entoure encore est un projet de vie qui peut nous occuper suffisamment et joyeusement, lors de notre bref passage sur la planète, non ?

Rendez-vous sur le Larzac aux “Résistantes” cet été !